Depuis 1974, Charles Bézie utilise les lignes droites dans son travail: horizontales, verticales et les deux diagonales.
Dans un premier temps, son travail a été guidé par la volonté de s’opposer à nos grands ainés : Malevitch et Mondrian, en tentant d’effacer les géométrie par un réseau de fines ligne. C’est ce qu’il nomme sa période graphique.
Dans les années qui suivent, son travail évolue et les lignes s’épaississent jusque’à devenir bandes pour aboutir au signe qu’il surnomme “Quadrille”.
En 1995, il abandonne les obliques. A partir de là, son travail devient une recherche basée sur les rythmes obtenus par le biais des chiffres (pairs ou impairs, chiffres de 1 à 10). Rythmes qui se veulent à la fois irréguliers avec “Gradations” où les carrés voient leurs surfaces divisées par des traits, mais aussi réguliers avec “Cadences”.
L’année 2003, voit la naissance de la “Suite Fibonacci”. Ce mathématicien italien du XIIIe siècle dont on a retenu la série de nombres en progression constituée par l’addition des deux chiffres ou nombres précédents dont les quotients entre deux nombres adjacents approchent de 1,618…, soit le nombre d’or.
Ses projets actuels continuent de trouver dans les chiffres leur source d’inspiration.
Le travail de Charles Bézie met l’accent sur l’importance de l’art issu de la géométrie, qui a dominé le XXe siècle, d’autant plus qu’il a précédé et accompagné l’ère numérique contemporaine.