Les objets ou installations de Gerhard Frömel sont tridimensionnels et réalisés à partir d’éléments uniques positionnés sur deux ou plusieurs plans. Ainsi, le spectateur, selon l’endroit où il se place, peut y entrevoir des déplacements optiques, des séparations ou des assemblages. Il peut également découvrir des éléments linéaires ou une diversité des formes, ainsi qu’un espace illusoire qui peut s’appréhender en deux ou trois dimensions.
On peut mener la même expérience en se déplaçant dans une ville ou dans un paysage : chaque pas entraîne une transformation optique. Des bâtiments isolés se confondent ou se réduisent à un mur ; des bâtiments éloignés l’un de l’autre et des entrevues de paysage semblent s’aligner sur le même plan. Cette expérience physique et mentale peut changer notre vision du monde. Ce que l’on pourrait résumer par la formule : “c’est ce que ce sera” !