Marie-Thérèse Vacossin débute son apprentissage artistique pendant son adolescence. Elle suit jusqu’en 1956 un enseignement académique basé sur la maîtrise du dessin à partir de la copie de l’antique et le dessin sur modèle vivant.
À partir de 1951 et jusqu’en 1955, elle suit également les cours de Robert Lapoujade qui lui apprend à abandonner l’idée de représentation et à voir la beauté partout autour d’elle, à considérer le monde comme un répertoire de formes, de rythmes et de rapports de couleurs.
Pendant une vingtaine d’année, l’œuvre de Marie-Thérèse Vacossin est éclectique. Elle reflète aussi bien la vogue de l’abstraction lyrique dans les années 1950 avec les influences de Viera da Silva, Nicolas de Staël, Antoni Tàpies, que certaines tendances reflétant la nouvelle société de consommation dans les années 1960 avec un retour de la figuration.
Marie-Thérèse Vacossin, sous l’influence de Jean Gorin et suite à la découverte d’Ad Reinhardt, trouve sa voie en 1973. Elle opère un passage à une abstraction géométrique tout entière centrée sur des problématiques de perception des couleurs. L’œuvre de Marie-Thérèse Vacossin est dès lors, et jusqu’à aujourd’hui, très proche du courant de l’Op art.