On n'est pas obligé d'être attiré par ces superpositions de rondeurs, il n'en est pas moins vrai qu'elles interpellent !
Ces monstres difformes d'un réalisme saisissant sont posés à l'huile ou à l'acrylique sur toile. Mais ce n'est pas tout, loin de là.
L'artiste joue les superpositions, bien visibles quand on se place sur le côté de la toile et que les reflets de lumière accusent les épaisseurs.
Utilisant la technique du collage qui se devait, à l'origine, de stimuler l'invention créatrice, Marlin emploie tout ce qui lui tombe sous la main - des bouts de tissus, des fragments de papier calque ou de papier-patron couture - qu'il découpe, compose, mélange, réhausse de couleurs, voire de morceaux de radiographies, fémur, colonne vertébrale, savamment placés à certains endroits pour créer des ombres.
Le travail de Marlin, très répétitif, ne manque pas d'attirer la curiosité comme au cirque on s'amuse au spectacle du nain à boss.
Colette Bertot - Pascal Marlin. Bizarre... Vous avez dit "bizarre"?
A la Contrast Gallery de Bruxelles
J'aime la combinaison des differents matériaux, utilisés sous forme de découpage, assemblage, et collage sur toile, carton et papier.
Les matériaux : papier industriel sur calque, papier simple, papier cartonné, papier japon, sticker autocollant, radiographie (peinte ou vierge).
Les techniques : tirage photo sur papier, peinture acrylique, pastel, dessin (mine, feutre, marker), linogravure, empreinte sur papier, sur radiographie.
Pour résumer, mon travail c'est : assembler les pièces du puzzle que j'ai préalablement préparées, découpées, ajustées, redécoupées, réajustées, otées, changées, recombinées, réassemblées, collées, etc..etc..