Pierre Saladin-Villani, né à Bagnols-sur-Cèze, France en 1999, vit et travaille à Toulon (France). La peinture l'intéresse et lui semble plus que jamais pertinente dans ce qu'elle a de physique, pour sa matière mais aussi pour son caractère objet qu'il voit en opposition avec l'immatérialité numérique.

Ainsi, il peint des corps, des bras, des jambes, des attitudes, des fusions, mais aussi des solitudes, des replis.

Les personnages dans son travail semblent opter pour un retrait défaitiste, une léthargie qui n'assume plus rien, un repli social, un abandon, face à un monde cerné de catastrophes. Mais il veut aussi exprimer la contradiction entre cette absence d'idéal, qui rappelle les Hikikomoris, et une énergie, une force qui le pousse à créer.

Dans son esprit, cette intense contrariété des intensités venant de tous les horizons du tableau, est un appel à l'échange, un désir de réveiller et de se réveiller, un plaidoyer pour une réciprocité à réinventer.