Diplômé de l’école des beaux-arts et de la faculté d’arts plastiques de Rennes, Quentin Montagne a obtenu en 2019 un doctorat en arts plastiques, confirmant son intérêt tant pour la pratique que pour la théorie de l’art. L’une des disciplines nourrissant l’autre, sans hiérarchie ni prédominance, dans un lien de complémentarité évident. Utilisant le dessin comme moyen privilégié de connaissance de son sujet, l’artiste s’emploie aussi à la pratique de la peinture ou du collage dans un projet global, dont la mise en situation par le volume est une autre alternative possible. Ses premiers ensembles évoquent les mondes marins fantastiques où se côtoient animaux primitifs et ruines d’architectures monumentales dans un jeu d’accumulation et de superposition, en apparence chaotique. Évocation d’une nouvelle Atlantide aux confins des profondeurs inexplorées, son usage de l’encre de Chine ou du stylo Bic s’inspire des planches anciennes de gravures illustrant les ouvrages d’Histoire naturelle.
©Navigart.
“Ma pratique est construite sur la citation et la transposition. Je sélectionne, dans les champs de l’histoire de l’art, de l’architecture et de la culture de masse, des éléments liés au Merveilleux, un terme à entendre comme tout ce qui se rapporte, pour l’individu, aux différents modes d’évasion du réel immédiat - ce qui inclut la religion comme le cinéma ou l’utopie. Une fois extraits de leur contexte, ces éléments acquièrent un autre niveau de lecture. Abstraits, ils deviennent polysémiques et hermétiques.”
En collections publiques au FRAC Bretagne, au Musée des Beaux-Arts de Vannes (La Cohue), au Fonds Municipal d'Art Contemporain de Rennes, au Fonds Départemental d'Ille-et-Vilaine, au Fonds d'Art Contemporain de Montfort Communauté, à l'Artothèque de Brest.